Coucou les gourmands
Si comme moi vous aimez le miel, vous aimerez sûrement cet article
Comment être sûr de trouver un miel de bonne qualité, et qui plus est français, car soyons un peu chauvin,
En france on fait de bons produits à en voir les avis sur les miels Michaud mais le miel est victime de fraudes sur sa composition et son origine. On va tenter d’y voir plus clair, ça vous dit?
Le monde du miel, ce trésor doré de la nature, est malheureusement victime comme je vous l’ai dit de contrefaçon. Souvent difficile à déceler, ne se contente pas de tromper le consommateur ; il fait du tord à toute une filière, des apiculteurs aux petites entreprises qui travaillent avec passion.
Comment voulez vous faire confiance quand on s’aperçoit que l’on s’est fait berné par le pot de miel acheté en grande surface, mais pas que
Imaginez l’effort et le dévouement nécessaires pour produire du miel. Chaque goutte est le fruit du travail acharné de milliers d’abeilles, guidées par l’apiculteur qui veille sur elles et sur leur environnement. Ce miel est récolté, avec soin et respect des cahiers des charges
L’empire de la fraude
La forme la plus répandue de cette fraude, c’est l’adultération. Késako, jamais entendu ce mot? eh bien moi non plus jusqu’ici. en fait cela consiste à ajouter des sirops de sucres, comme le sirop de riz ou de maïs, qui coûtent bien moins cher que le miel.
Pour le consommateur, c’est une déception. On pense acheter un produit pur, avec tous ses bienfaits naturels, et l’on se retrouve avec un mélange frelaté, dont les propriétés nutritionnelles et gustatives sont altérées. Et on sait tous toutes les vertus que le vrai miel peut avoir
Il y a aussi cette tromperie déloyale qui consiste à mentir sur l’origine du miel, qu’elle soit géographique ou florale (que l’on mente sur l’origine des fleurs butinées). *
Des miels produits à bas coût, dans des régions lointaines, sont parfois vendus comme des produits d’exception, issus de terroirs réputés ou de fleurs spécifiques.
Le consommateur, qui cherche un miel de lavande ou un miel de forêt de chez lui, se voit proposer un produit qui n’a rien à voir.
Les conséquences de cette fraude sont lourdes, et elles touchent directement le cœur de la filière apicole. Pour les apiculteurs, c’est un véritable coup dur. Ils consacrent leur vie à leurs abeilles, investissent temps et argent, pour finalement voir leur travail dévalorisé par des miels de contrefaçon, vendus à des prix dérisoires.
Comment rivaliser avec des produits dont le coût de fabrication est réduit ? Pour nous, les consommateurs, c’est plus que le prix mis dans ce pot de miel, par principe, c’est notre confiance qui est ébranlée. On se sent trompé, floué.
Cette méfiance peut, à terme, nous éloigner du miel, ce qui serait une immense perte, tant pour notre alimentation que pour le soutien aux abeilles, vitales pour notre écosystème.
Heureusement, face à cette adversité, le monde de l’apiculture ne reste pas les bras croisés. Une véritable mobilisation est en cours pour défendre l’authenticité du miel.
Le miel contre attaque
On met en place des contrôles qualité de plus en plus stricts, en utilisant des technologies de pointe permettent de démasquer les sucres ajoutés et de retracer l’origine véritable du miel.
La transparence sur l’étiquetage est aussi une arme puissante. En exigeant des informations claires sur l’origine des miels, même s’ils sont mélangés, on donne au consommateur les moyens de choisir en toute connaissance de cause.
Mais le plus important, c’est la collaboration. Quand les apiculteurs, les entreprises de conditionnement et les autorités travaillent main dans la main, ils deviennent une force redoutable contre la fraude. Ils partagent leurs connaissances, leurs expériences, pour mieux identifier et combattre les réseaux de contrefaçon. Des initiatives comme les chartes de qualité et les labels de garantie sont là pour rassurer le consommateur et valoriser le travail des producteurs honnêtes.
Le retour du vrai miel
Il est de plus en plus difficile de distinguer un vrai miel d’un miel frelaté (mélangé à d’autres substances comme du sirop de glucose, de l’eau ou de la gélatine), car les méthodes de contrefaçon s’améliorent.
Comment débusquer le traitre
On se renseigne sur en regardant l’étiquette et l’origine du miel:
Un miel pur ne doit contenir qu’un seul ingrédient : du miel. Si vous voyez des mentions comme “sirop de glucose”, “fructose”, “arômes”, “conservateurs” ou “sucre” ajoutés, ce n’est pas du miel pur.
Privilégiez les miels locaux, des petits producteurs ou ceux avec des certifications et labels de qualité. Évitez les “mélanges de miels originaires et non originaires de l’UE” qui rendent la traçabilité difficile.
“Miel récolté et mis en pot par l’apiculteur” : Cette mention est un bon indicateur.Sa DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimal) ne dépasse pas généralement 2 ans après la mise en pot. Le miel est imputrescible et n’a pas besoin d’être réfrigéré s’il est bien conservé.
Un vrai miel (sauf exceptions comme le miel d’acacia) finira toujours par cristalliser avec le temps, de manière homogène et compacte. C’est un processus naturel qui n’altère en rien sa qualité. Un faux miel ne cristallisera pas du tout ou seulement par endroits.
Si vous inclinez votre pot de miel, il doit couler lentement et former un ruban. Un faux miel est souvent trop liquide, même après plusieurs mois, car il est dilué avec de l’eau ou du sirop.
La couleur du miel varie énormément selon les fleurs butinées. Un miel frelaté peut avoir des colorants industriels qui tachent.
Passons aux tests qui tuent (le faux miel) lol
A réaliser à la maison
- Le test de l’eau froide:
Déposez une cuillère de miel dans un verre d’eau froide sans mélanger. Si le miel tombe rapidement au fond du verre et reste en une seule masse, sans se dissoudre facilement, c’est un bon signe.
Si le miel se dissout rapidement ou forme des bulles à la surface, il est probablement frelaté (contient de l’eau ou d’autres additifs).
- Le test de l’allumette:
Enduisez la tête d’une allumette de miel, puis essayez de l’allumer avec une autre allumette. Si l’allumette prend feu rapidement, c’est du vrai miel (sa faible teneur en eau permet la combustion). Si elle ne prend pas feu ou difficilement, c’est probablement du faux miel (forte teneur en eau).
- Le test du papier essuie-tout:
Déposez une goutte de miel sur une feuille de papier essuie-tout. Le vrai miel restera en surface et ne sera pas absorbé rapidement (faible teneur en eau). Le faux miel, plus riche en eau, sera rapidement absorbé par le papier.
- Le test du linge blanc:
Mettez une goutte de miel sur un linge blanc et rincez à l’eau froide. Un vrai miel ne laissera aucune trace. Un faux miel (avec colorants) laissera une tache jaune ou brune.
- Le test du pouce/ongle:
Prenez une petite quantité de miel avec votre pouce et appliquez-la sur votre ongle. Si le miel reste collé et ne coule pas, c’est un bon signe. Si le miel coule ou s’étale, il est probablement frelaté.
- Le test du congélateur:
Placez un pot de miel au congélateur pendant quelques heures. Le vrai miel restera liquide (il ne gèle pas à basse température). Le faux miel deviendra solide.
Prenez l’option et le test qui parle le plus pour vous et selon ce que vous avez sous la main, pas besoin de passer tous les test
En résumé, privilégiez les circuits courts, les apiculteurs locaux de confiance, et soyez attentif aux signes visuels et aux tests simples. Évitez les miels “premiers prix” ou ceux dont l’étiquetage est vague.
*article sponsorisé
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