Coucou les gourmands
Je partage avec vous aujourd’hui la recette de ma focaccia au romarin et aux tomates cerises.
Sentez vous déjà cette odeur divine qui emplit la cuisine?, ce mélange de pain chaud, d’huile d’olive, de romarin et de ces petites tomates cerises qui éclatent sous la dent avec leur jus sucré et acidulé.
C’est bien plus qu’un simple pain, c’est un voyage direct en Italie, un aller simple pour la Ligurie où cette spécialité est née.
C’est la promesse de moments conviviaux, d’apéritifs improvisés entre amis, de pique-niques ensoleillés, ou simplement trempée dans une bonne huile d’olive ou dégustée telle quelle.
La focaccia, c’est la preuve que les choses les plus simples sont souvent les meilleures, celles qui touchent droit au cœur (et aux papilles !).
C’est une recette qui invite à mettre les mains dans la pâte, à prendre son temps, à observer la magie opérer quand une simple boule de pâte se transforme en un nuage moelleux et croustillant à la fois.
Sommaire
Focaccia au romarin et tomates cerises
La focaccia c’est une recette plutôt facile à faire, et le basilic citron y apporterait une touche de zeste inattendue, même si la star ici, c’est le romarin.
Et vous allez voir, une fois que vous aurez saisi les quelques secrets, vous allez en faire encore et encore, pour le plaisir de partager ou juste pour vous régaler.
Pour réussir cette focaccia au romarin, il faut quand même un peu suivre les bases de la recette et avoir bien évidemment de bons produits à la base
La première chose, c’est la pâte: une bonne farine de blé tendre type 00 italienne si vous en trouvez, ou une bonne farine T45 ou T55 fera l’affaire.
Le secret, c’est l’hydratation ! La pâte à focaccia est assez liquide, collante même, et c’est ça qui va lui donner ce moelleux incroyable à l’intérieur.
N’ayez pas peur si ça colle aux doigts au début, c’est normal !
Le pétrissage est important pour développer le réseau gluténique qui va emprisonner l’air et faire lever la pâte.
Si vous avez un robot, c’est facile, sinon, armez-vous d’un peu de patience et pétrissez à la main. (votre mari n’est pas loin n’est ce pas ?)
Le but est d’obtenir une pâte lisse et élastique. L’ajout de sel dans la pâte est aussi important pour le goût, mais ne le mettez pas en contact direct avec la levure au début, ça pourrait la tuer.
Une fois la pâte pétrie, vient la première pousse, la fameuse “levée”. C’est une étape où la pâte
double (voire triple) de volume, grâce à la levure de boulanger qui fait son travail.
Vous pouvez la prendre en cubes frais au rayon boulangerie ou encore sèche sans problème, prenez celle que vous avec l’habitude d’utiliser et avec laquelle vous êtes à l’aise
Alors, le truc à retenir, c’est que la levure sèche est plus concentrée que la levure fraîche.
En général, on dit que la levure sèche est environ 2 à 2,5 fois plus puissante que la levure fraîche.
Concrètement, si une recette demande de la levure fraîche et que vous n’avez que de la sèche, vous divisez la quantité de levure fraîche par 2 ou 2,5 pour obtenir la quantité de levure sèche équivalente.
Trouvez un endroit chaud dans votre cuisine, couvrez votre saladier d’un linge humide ou de film alimentaire pour éviter que la surface ne sèche.
La patience est indispensable ici, laissez-la pousser tranquillement.
Après cette première pousse, on passe à la mise en forme. Huilez généreusement votre plaque de cuisson.
Et quand je dis généreusement, c’est vraiment généreusement, l’huile d’olive est essentielle pour le goût et la texture croustillante du dessous de la focaccia.
Étalez délicatement la pâte sur la plaque, en la poussant du bout des doigts. Elle est souple, elle va s’étaler facilement. Laissez-la reposer encore un peu sur la plaque (la deuxième pousse).
C’est pendant cette période que vous allez ajouter les garnitures. Le romarin frais, c’est un must. Effeuillez des brins et parsemez-les sur la surface.
Les tomates cerises, vous pouvez les laisser entières ou les couper en deux, enfoncez-les légèrement dans la pâte.
Elles vont fondre un peu à la cuisson et libérer leur saveur. Et surtout, n’oubliez pas les fameux “trous” !
C’est une signature de la focaccia. Avec vos doigts (préalablement trempés dans un peu d’huile d’olive, ça évite que ça colle), faites des petits trous sur toute la surface de la pâte.
Ces trous vont se remplir d’huile pendant la cuisson et créer des zones croustillantes incroyables.
Arrosez généreusement d’huile d’olive.
Ajoutez aussi du gros sel, idéalement de la fleur de sel ou du sel de mer en flocons, qui va apporter du croquant.
Laissez pousser une dernière fois sur la plaque, le temps que le four préchauffe bien.
Pour la cuisson, le four doit être bien chaud, souvent autour de 200-220°C.
Une chaleur assez vive permet à la focaccia de gonfler joliment et de dorer.
Le temps de cuisson varie selon l’épaisseur de votre focaccia au romarin et votre four, mais ça prend généralement entre 20 et 30 mn.
Elle doit être bien dorée sur le dessus et croustillante en dessous. Pour vérifier, soulevez délicatement un coin avec une spatule.
Si le dessous est bien coloré et croustillant, c’est bon signe!
Une fois sortie du four, Vous pouvez l’arroser encore d’un filet d’huile d’olive fraîche pour encore plus de saveur et de brillance.
Laissez-la tiédir un tout petit peu sur une grille avant de vous jeter dessus.
La déguster tiède, c’est le bonheur absolu, je vous le dis!
Traditionnellement, la focaccia était cuite sur les braises, sous la cendre (“focaccia” vient de “focus”, foyer en latin).
C’était une façon simple d’utiliser la chaleur du four avant ou après la cuisson du pain principal.
C’était un peu le pain rapide du boulanger pour tester la température du four ou pour grignoter.
Maintenant qu’on a parlé de comment la faire, parlons de comment la savourer pleinement. La focaccia au romarin et tomates cerises est tellement bonne nature qu’elle se suffit à elle seule.
Mais elle est aussi une base parfaite pour plein d’autres choses.
Elle est géniale pour accompagner des antipasti: ajoutez y selon vos envies, des olives, des charcuteries italiennes fines comme du jambon de Parme ou de la mortadelle, des légumes grillés marinés (poivrons, courgettes, aubergines), ou une bonne burrata crémeuse. humm j’en salive déjà, pas vous?
Vous pouvez aussi en faire des sandwichs super simples mais délicieux, garnis de mozzarella di bufala, de pesto ou juste d’une bonne tranche de tomate et d’un filet d’huile.
Elle accompagne à merveille les soupes, notamment les soupes de légumes un peu rustiques
Et bien sûr, une grande salade verte ou une salade caprese avec de belles tomates et de la mozzarella di bufala
Et qu’est ce qu’on boit avec cette fameuse focaccia au romarin?
Si vous êtes plutôt soft, je vous recommande une bonne limonade maison, un thé glacé à la pêche ou encore une eau infusée avec du citron et de la menthe seront parfaits pour la fraîcheur et pour contraster avec le côté un peu riche de l’huile d’olive.
Si vous préférez un petit verre de vin, cette focaccia au romarin appelle des vins qui ne vont pas masquer son goût simple et parfumé.
Un bon vin blanc sec et aromatique sera parfait, pensez à un Vermentino de Ligurie, un Sauvignon Blanc frais et herbacé, un Pinot Grigio italien léger et minéral feront parfaitement l’affaire
Si vous préférez le rosé surtout en été, vous avez l’embarras du choix; un bon rosé de Provence, pâle et sec, avec ses arômes délicats est un classique qui fonctionne toujours.
Les boulangers ligures utilisaient la focaccia comme une sorte de “petit-déjeuner” ou de “casse-croûte” à la sortie du four, un moyen rapide de reprendre des forces pendant les longues journées de travail.
Elle était souvent dégustée simple, juste arrosée d’un filet d’huile. C’est cette simplicité qui est restée et qui fait tout son charme.
D’ailleurs, dans certaines boulangeries traditionnelles en Ligurie, vous la trouverez encore servie “bagnata” (mouillée), c’est-à-dire trempée dans un verre d’eau pour la rendre encore plus moelleuse avant d’être dégustée.
Une autre astuce pour que vos tomates cerises ne brûlent pas trop vite sur le dessus : vous pouvez les enrober légèrement d’huile d’olive avant de les mettre sur la pâte.
Ça les protège un peu et concentre leur saveur.
Et pour le romarin, si vous utilisez des brins frais, effeuillez-les juste avant de les parsemer, leur parfum sera beaucoup plus intense.
Vous pouvez même frotter un peu les feuilles de romarin entre vos mains avant de les mettre sur la pâte pour libérer encore plus leurs arômes.
Et là je vous dis pas les aromes qui se dégagent déjà en cuisine
Et la qualité de l’huile d’olive, je ne le répéterai jamais assez, c’est crucial !
Une bonne huile d’olive extra vierge, fruitée et un peu poivrée, va vraiment transformer votre focaccia au romarin
N’hésitez pas à en mettre une belle quantité, elle doit presque “frire” la base de la pâte pendant la cuisson pour ce dessous croustillant parfait.
Si vous voulez varier les plaisirs, la base de la focaccia se prête à plein d’autres garnitures : olives noires, oignons finement tranchés, des herbes différentes comme de l’origan ou du thym, ou même des légumes rôtis, laissez votre imagination vous guiderN’oubliez pas la fleur de sel à la fin, c’est la petite touche qui fait toute la différence visuellement et gustativement.
Ces cristaux de sel qui pétillent un peu, c’est le bonheur simple.
Voilà, j’espère que cette focaccia au romarin et tomates cerises vous a donné envie de vous lancer! Alors, à vos tabliers, et régalez-vous !
La recette de la focaccia au romarin
Focaccia au romarin et tomates cerises
Ingrédients
- 500 g farine de blé (type T45 ou T55, ou même une 00 )
- 40 cl d'eau tiède
- 10 g levure fraîche de boulanger
- 10 g sel fin
- 15 cl huile d'olive extra vierge
- quelques branches de romarin frais
- 300 g tomates cerises
- gros sel, flocons ou de fleur de sel
Instructions
- Dans un grand saladier, mélangez l'eau tiède avec la levure de boulanger.Si vous utilisez de la levure sèche active, laissez reposer quelques minutes le temps qu'elle s'active.
- Ajoutez la farine et le sel fin au mélange eau-levure. Mélangez avec une cuillère ou à la main jusqu'à obtenir une pâte collante et un peu brute
- Pétrissez la pâte. Soit à la main pendant 5 à 10 minutes en la repliant sur elle-même jusqu'à ce qu'elle soit plus lisse, soit au robot pâtissier avec le crochet pendant 5 à 8 minutes à vitesse moyenne. La pâte restera souple et un peu collante, c'est normal.
- Huilez légèrement le saladier propre, déposez la pâte dedans, couvrez avec un linge humide ou du film alimentaire.Laissez pousser dans un endroit tiède pendant 1h à 1h30, jusqu'à ce qu'elle double (ou triple) de volume. C'est la première pousse.
- Dégazez délicatement la pâte en appuyant doucement dessus.Huilez très généreusement une plaque de cuisson.
- Déposez la pâte sur la plaque et étalez-la doucement avec vos mains pour qu'elle couvre toute la surface, sur environ 1 à 2 cm d'épaisseur.
- Laissez-la se détendre si elle résiste.Couvrez à nouveau et laissez la pâte pousser une deuxième fois sur la plaque pendant 30 à 45 minutes.
- Pendant ce temps, préchauffez votre four à 210°C.Juste avant d'enfourner, trempez vos doigts dans de l'huile d'olive et faites des petits trous sur toute la surface de la pâte en appuyant bien.
- Répartissez les brins de romarin et les tomates cerises (coupées en deux ou entières) en les enfonçant légèrement dans les trous.
- Arrosez très généreusement la focaccia d'huile d'olive, en veillant à ce qu'elle coule dans les trous.Parsemez de gros sel ou de fleur de sel sur toute la surface.
- Enfournez pour 20 à 25 minutes, jusqu'à ce que la focaccia soit bien dorée et croustillante en dessous
- .À la sortie du four, vous pouvez ajouter un dernier filet d'huile d'olive si vous le souhaitez. Laissez tiédir sur une grille avant de découper et de déguster.
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